✍️ La congélation des ovocytes - Les notes de la masterclass

avec Hélène Malmanche et Sophia Rakrouki

Une soirée pour parler fertilité, réserve ovarienne, bilan de fertilité bilan de réserve ovarienne (!!), infertilité, autoconservation ovocytaire… un milliard d’infos à garder en tête !

Vous retrouvez toutes les précieuses explications délivrées par nos intervenantes :

  • Hélène Malmanche, sage-femme anthropologue experte des sujets liés à la fertilité.
  • Sophia Rakrouki, sage-femme spécialisée en infertilité et préservation ovocytaire. Travaille à l’hôpital Jean Verdier et chez Jeen. Vous pouvez la retrouvez sur Instagram : @mafertiliteam

👋 L’autoconservation ovocytaire : pour qui et pourquoi ?

La préservation ovocytaire est ouverte aux femmes entre 29 et (la veille des) 37 ans. Autorisée en France sans raison médicale depuis 2021, elle est prise en charge par la sécurité sociale à 100% (coûte environ 1600/1700 a la sécu). Il faut compter 50 euros annuels pour la conservation dans l’azote liquide.

L’autoconservation ovocytaire permet aux femmes d’alléger leur inquiétude au moment où commence à se faire sentir le poids de la “fertilité”/de l’horloge biologique. Elle est aussi là pour adoucir l’incertitude : je ne sais pas si je veux des enfants, ou pas.

Autrement dit, elle est à destination des femmes :

  • Qui ne savent pas si elles voudront des enfants un jour et voit là la possibilité d’adoucir l’incertitude.
  • Qui en voudront mais les conditions ne sont pas réunies à ce moment là.

Pourquoi ces limites de 29 et 37 ans ?

Pas avant 29 ans : ça coûterait trop cher à la sécurité sociale. En effet, depuis plusieurs années, on ne fait que repousser l’âge à la première maternité. La moyenne aujourd’hui pour avoir un enfant est autour de 30 ans (contre 26 ans il y a 50 ans). Entre 20 et 29 ans, on estime donc que c’est “normal” de ne pas avoir d’enfant. Voilà pourquoi les législateurs n’ont pas voulu le proposer avant. Ils estiment que passés 29 ans, ces femmes deviendraient des potentielles candidates à la PMA, or ce que coûterait un parcours de PMA est bien supérieur à la préservation ovocytaire.

Pas après 37 ans : vous allez le comprendre en lisant le paragraphe ci-dessous.

⏱Topo express sur la physiologie féminine

🐣 On naît avec un stock de pré-ovocytes, qui n’est pas le même d’une femme à une autre, mais ce qui ne veut pas dire que certaines sont plus fertiles que d’autres : c’est ce que l’on appelle la réserve ovarienne. Ce stock est déjà diminué de moitié par rapport à notre vie embryonnaire.

🐥 A l’adolescence, ce stock subit une nouvelle maturation. À partir de la puberté : tous nos pré-ovocytes deviennent des pré ovocytes de stade II.

À chaque cycle, le corps va piocher un certain nombre de ces pré-ovocytes. On a donc un nombre X de follicules recrutés : ça peut être 5 / 10 / 15 par ovaires (on en reparlera après mais à savoir que c’est ça que l’on regarde lorsque l’on fait une écho dans le cadre d’un bilan de réserve ovarienne : on regarde ce qui “sort” chaque mois). Parmi eux, 1 seul prendra le lead, sous l’effet d’une hormone qui est la FSH, et sera ovulé. C’est lui qui va capter les hormones et grossir - les autres s’atrophient. A chaque cycle, on sacrifie donc toujours un pool d’ovocytes/de follicules.

☝️ Dans le cas d’une stimulation, on fait justement en sorte que tous les ovocytes du cycle arrivent sur la ligne d’arrivée en même temps, on essaye d’en avoir un maximum sur le podium : on donne donc à la femme de la FSH pour que tous grossissent.

🥚 Dès la naissance, nous avons toutes une réserve ovarienne différentes. Pour autant, pour tout le monde à peu près elle s’épuise vers 50 ans (=ménopause) : celles qui ont un stock plus bas à la base, auront un corps plus économe à chaque cycle. La réserve ovarienne ne définit donc pas grand chose. Une femme A avec une réserve un peu plus basse qu’une femme B ne sera pas “moins” fertile : ça veut juste dire que l’ovocyte choisi à chaque cycle sera choisi parmi plus ou moins d’ovocytes. A chaque cycle, l’important c’est d’avoir 1 ovocyte sélectionné.

C’est pour ça que juger la fertilité d’une femme en regardant sa réserve ovarienne n’a pas vraiment de sens. A moins que cette réserve soit anormalement très basse, on ne peut faire un lien entre réserve ovarienne et fertilité.

A savoir qu’un bilan de réserve ovarienne c’est 2 choses :

  • Un compte des follicules (à l’échographie pelvienne) : cette écho nous permet de savoir ce qu’il en est de notre stock au moment M mais ne nous dit ceci dit pas si on a un corps économe ou pas. Ce n’est pas parce qu’on a une réserve ovarienne basse qu’on a un fertilité moins longue.
  • Une prise de sang qui dose l’AMH

⏱ Avec l’âge, il va donc y avoir 2 enjeux sur cette réserve ovarienne :

  1. Enjeu quantitatif : Petit à petit, nos stocks d’ovocytes diminuent. Mais tout dépend si à chaque cycle on sort 20 ovocytes ou 50 - pour chaque femme c’est différent. Et la quantité diminue avec l’âge.
  2. Enjeu de qualité : on ne nait pas avec des ovocytes matures. La puberté permet une 1ère évolution des ovocytes, puis à chaque cycle hormonal on a de nouvelles évolutions + les ovocytes doivent être conçus avec un bon équilibre de chromosomes. Si l’équilibre n’est pas là, on peut faire des fausses couches précoces qu’on ne détecte même pas forcément. Enormément de grossesse passent inaperçues ! On ne peut pas prédire la qualité des ovocytes. On ne peut que la constater avec la grossesse. Donc quand on fait de la congélation des ovocytes : on ne connait pas leur qualité.

🔮 Qu’est-ce que la fertilité ? Comment savoir que l’on est fertile ?

La fertilité c’est plein de facteurs ET c’est très mystérieux ! On ne peut savoir qu’une femme est fertile qu’à l’épreuve de l’essai. C’est la tentative qui nous dira s’il y a succès.

L’évaluation de la fertilité se fait donc A POSTERIORI.

Il faut rester humble côté médical : on ne maîtrise pas grand chose. On peut juste trouver des aides. Et l’autoconservation est une aide.

➡️ Question : Peut-on demander à un gynéco un bilan de fertilité ?

⚠️ Un bilan de fertilité ça n’existe pas, c’est surtout un bilan de réserve ovarienne.

Un bilan de réserve ovarienne ne donne aucune indication sur la fertilité, il a uniquement une qualité informative.

Il y a 2 options :

  • Si la réserve est “bien”, on pourra dire à la femme “là des éléments qui sortent de ce bilan, je n’ai rien à dire de particulier. La réserve est bien : tu peux décider de conserver - ou pas - comme tu le souhaites. Je ne peux rien dire de ta ferilité”.
  • Si la réserve est franchement altérée, on pourra se dire qu’il est probable qu’il faudra plus de temps pour obtenir une grossesse/plus de cycles, et donc on dira à la femme “autant s’y mettre maintenant”.

C’est important d’avoir en tête que la réserve ovarienne n’est pas un bilan de fertilité parce qu’à l’inverse une femme qui a une bonne réserve ovarienne ne doit pas se dire qu’elle n’aura pas de problème de fertilité.

Mais pour répondre : OUI on peut tout à fait demander à réaliser un bilan de réserve ovarienne : si on vous dit non, il faut avoir en tête que le praticien n’est pas forcément formé ou pas forcément à l’aise - Il y a des praticiens opposés à la congélation des ovocytes. Il existe en effet des praticiens qui ne voudront pas prescrire de bilan de fertilité.

🧐 Qu’est-ce que l’infertilité ?

Définition floue. On parle généralement d’infertilité lorsque qu’au bout d’1 an de rapports sexuels réguliers - 2 à 3 fois par semaine -, un couple n’a pas obtenu de grossesse. Mais cette définition n’en est pas une…

  • qui a des rapports 2 à 3 fois par semaine ?
  • on a pas la même chance d’obtenir une grossesse à chaque cycle en fonction de l’âge : à 25 ans, à chaque cycle « classique » c’est environ 25% de chance de tomber enceinte.

Donc on estime en effet qu’au bout d’environ 6 mois, on devrait avoir obtenue une grossesse. Mais cette statistique diminue avec l’âge. A 40 ans, on a seulement 1% de chance par cycle. Donc ce “1 an pour obtenir une grossesse” a de moins en moins de sens avec l’âge.

DONC, ce qu’il faut retenir :

Ce n’est PAS une maladie. Ce délai de 1 an ne révèle pas une maladie, ça dit juste quand est-ce qu’il faut vous aider, quand est-ce qu’il serait bon d’avoir recours à la PMA pour éviter de s’y mettre à un moment où les chances de réussite sont trop basses. On veut vous aider au bon moment.

☝️ La plus grande cause d’infertilité, c’est le manque de connaissance des femmes de leur corps. Souvent, elles arrivent un peu tard et aurait connu plus de chances de succès en venant plus jeunes. En PMA, l’âge est hyper important. Bon signe : si vous avez des règles tous les mois, vous ovulez tous les mois. Si ce n’est pas le cas, il faut creuser. Ne pas trop attendre, ne serait-ce que pour comprendre.

❄️ Alors, en quoi consiste la congélation ovocytaire ?

Quand vous congelez vos ovules, vous congelez UN paramètre de la fertilité. Il existe d’autres paramètres (plus ou moins connus, vous l’aurez compris), dont ceux dépendant du spermatozoïde. Mais il s’agit d’un paramètre important de la fertilité : coup de chance, l’ovule compte pour plus de 50%. Il joue un rôle plus important que le spermatozoïde (instant féministe).

Combien doit-congeler d’ovules pour que le process ait de bonnes chances de réussite ?

  • Pour une femme de 30ans, il faut congeler environ quinzaine d’ovocytes.
  • Pour une femme de 35, une vingtaine pour avoir le même succès.
  • Pour une femme, de 40 ans, une quarantaine pour avoir le même succès

Or plus on avance dans l’âge, plus on doit faire de ponctions pour obtenir le bon nombre d’ovules : à 30 ans, il faut en général en faire 2 voire 3. Donc à 40…

A avoir en tête : si on récupère 15 ovocytes, on estime que l’on ne pourra en utiliser que 60% (= taux de fécondation). 15 ovules “bien” donneront 8 embryons. Pour espérer avoir un enfant, il faut au moins 5 embryons.

Donc il faudra probablement refaire une ponction pour atteindre ce chiffre.

Ces ponctions ne s’enchainent pas, à chaque fois on repart sur liste d’attente. C’est pour ça qu’il ne faut pas s’inscrire trop tard. Il faut que la dernière ponction soit avant 37 ans, pas l’inscription !

☝️ Le taux de réutilisation des ovocytes est de moins de 8%. La majorité des femmes ne veut pas y avoir recourt. Certaines donnent.

Vous avez congelé vos ovocytes et voulez avoir un enfant ? 

Il faut savoir que vous ne pourrez pas directement utiliser vos ovocytes congelés :

Plan A : il faudra d'abord essayer naturellement dans le cas d'un couple hétéro

Plan B : il faudra ensuite faire une FIV avec les ovocytes du moment.

Plan C : et finalement, il sera possible de faire  une FIV avec les ovocytes congelés.

Et ça quelque soit l’âge.

On veut maximiser nos chances sur le temps long. Si on commence pas les ovocytes congelés et que ça marche pas, on a perdu du temps ET on a utilisé les ovocytes congelés.

Les ovocytes cryogénisés doivent être utilisés en dernière chance, il vaudra toujours mieux essayer d’avoir des enfants naturellement. On a plus de chance d’avoir un enfant bien portant et une grossesse à terme de façon naturelle à 38 ans

S'ils ne sont pas utilisés, il est possible d'en faire don (sans limite de temps). 🚨 90% des femmes ayant besoin d’un don d’ovocytes vont à l’étranger car il y a une pénurie de dons en France. Il n'y a donc pas de culpabilité à avoir (car certaines personnes estiment que c’est égoïste et indivualiste de conserver) !

➡️ Question : Est-ce qu’on perd des chances d’avoir des enfants plus tard en touchant à cette réserve ovarienne ?

Non, ce sont de toutes façons des follicules qui auraient été utilisés dans le cycle, qui n’auraient “servi à rien”. On potentialise un cycle, on n’en “use” pas d’autres.

🏥 Où se tourner pour une autoconservation ovocytaire ?

Pour l’autoconservation, contrairement au don, pas de sectorisation. L’idée est plutôt de viser là où il y a les délais les plus courts.

Vous pouvez vous renseigner sur la liste des CECOS parisiens et regarder celui qui a le temps d’attente le plus court.

Ne vous limitez à Paris, regardez aussi en région parisienne et en province, surtout si vous n'avez pas beaucoup de temps

En région parisienne, il y a par exemple :

  • Suresnes (Foch)
  • Saint-Cloud
  • Jean-Verdier
  • Clamart
  • Montsouris.

Penser à regarder les nouveaux centres qui ouvrent, ils auront plus de créneaux disponibles à l'ouverture.

La question des délais est très importante à prendre en compte.

Pour gagner du temps, enclenchez le suivi en ville en parallèle de l’inscription en centre. Même si votre centre n'est pas à Paris, sachez qu’il y a plein de choses que vous pouvez faire en ville en amont : échographie, bilans sanguins. Une fois que vous avez ces éléments là, vous pouvez mettre en place le protocole plus vite.

Choisissez un praticien de ville qui à l’habitude, qui SAIT faire : toutes les sages-femmes et tous.tes les gynécos ne sont pas habituées.

☝️Le timing à mettre en parallèle avec un projet perso potentiel : si vous avez un voyage de prévu par exemple, si c’est une période où vous serez très prise et stressée par le boulot… ce n'est pas forcément le moment idéal.

Pourquoi autant d’attente ?

Jusqu’à très récemment, seuls les établissements qui avaient un CECOS pouvaient congeler des ovocytes. Ces centres là de PMA font donc à la fois de la PMA (raison urgente) et de l’autopréservation (non urgente). Verdict : ils sont saturés.

Les choses graves passent prioritaires devant les préservations ovocytaires, autrement dit, la PMA est prioritaire sur l’autoconservation.

Et comment se passe la gestion des listes d'attente ?

C'est simple : premier arrivé, premier servi !

Il faut avoir en tête que c’est le début d’une nouvelle technique : on est un peu la génération test, avec l'effet d’ouverture qui rallonge les délais. Peu à peu le flux va se réguler.

On espère que petit à petit les femmes le feront entre 29-32 ans, au “meilleur moment” pour augmenter les chances de succès et pour être moins dans le rush.

➡️Question : Est-ce vrai que si l’on fait un don, on ne peut plus préserver ?

Avant la loi de 2021, seules les femmes qui donnaient pouvaient congeler une partie pour soi-même, si pas d’indication. Aujourd’hui, cette mesure n’est plus en place : soit vous préservez POUR VOUS, soit vous faites un don, mais on ne croise pas les projets. En revanche, si plus tard vous décidez de ne pas les utiliser, vous pourrez alors en faire don. On vous relancera chaque année pour savoir ce que vous voulez faire.

🤔 Quel est le parcours ?

  1. Consultation initiale avec un spécialiste : lors de cette première rencontre, le médecin évalue la fertilité et discute des motivations et attentes, ainsi que de l'urgence.
  2. Préparation médicale : après avoir validé le projet, le médecin explique en détail le processus, les bénéfices, les risques, et les implications, afin que la patiente puisse se préparer physiquement et mentalement.
  3. Stimulation ovarienne : pendant une dizaine de jours, la patiente suit un traitement hormonal par injections pour stimuler ses ovaires à produire plusieurs ovocytes, avec un suivi médical rapproché (échographies et prises de sang).
  4. Déclenchement de l’ovulation : Llorsque les follicules ont atteint leur maturité, une injection est administrée pour déclencher l’ovulation au moment optimal, environ 36 heures avant la ponction.
  5. Ponction ovarienne : sous anesthésie, une aiguille guidée par échographie permet de récupérer les ovocytes en une intervention rapide, suivie d’un temps de repos de quelques heures.
  6. Congélation des ovocytes : Les ovocytes matures sont immédiatement vitrifiés (congelés à très basse température) pour être conservés en toute sécurité dans un laboratoire spécialisé.

➡️ Question : anesthésie locale ou générale ?

Ça dépend : dans 80% des cas, c'est de l'anesthésie locale. Dans 20%, anesthésie générale.

Généralement, c'est donc plus  souvent une anesthésie locale. Dans tous les cas, la récupération est rapide, vous serez de retour chez vous dans la journée.

💉 Parlons “stimulation”

Quels sont les risques de la stimulation ?

Le principal risque est l’hyperstimulation (1%) : Il y a tellement d’hormones en circulation, qu’il y a du liquide (jusqu’à1L) dans le ventre. Théoriquement, les échographies sont là pour éviter cet effet.

Généralement, l’hyperstim n’est pas un évènement grave chez une femme qui “va bien” et veut “juste” congeler. C’est plus problématique chez une femme en parcours de PMA qui voudrait une grossesse : l’embryon va lui aussi délivrer des hormones, qui vont encore se surajouter, augmentant la gravité de l’hyperstim.

Un autre risque est la torsion d’ovaire : on ne peut pas passer à côté, elle se matérialise par des douleurs intenses. Ça reste extrêmement rare, et se manifeste souvent chez des femmes qui ont un kyste existant donc on sait l’anticiper.

Quels effets secondaires de la stimulation ?

La stimulation va avec plusieurs effets secondaires comme :

  • Ballonnements,
  • Pesanteur,
  • Fatigue,
  • SPM,
  • Lourdeur,
  • Inconfort,
  • Sensation d’être “saturée”,
  • Augmentation de l’appétit
  • Nervosité en général vers la fin de la stimulation (pas trop la 1ère semaine).

🚨 Attention : ce n'est pas censé être douloureux

Même si on a une idée des effets secondaires ressentis, en réalité, dès qu’on touche aux hormones, on ne peut pas prévoir avec exactitude ce qu'il va se passer. D'une personne à l'autre, les effets peuvent être différents. Généralement, ils sont comparables à une sorte de SPM (syndrôme pré-menstruel).

Des contre-indications à la stimulation ?

C'est très rare mais la stimulation n'est pas recommandé quand on a :

  • des risques augmentés de faire une phlébite,
  • une pathologie cardiaque importante

➡️ Question : Y a t il un “meilleur moment” ? Y a t il des conditions à privilégier pendant la stimulation ?

Si vous êtes dans une période de très grand stress, on ne vous conseille pas de vous lancer dans ce projet. Il faut choisir son moment, ce qui n’est pas toujours facile. L’objectif est d’être dans de bonnes dispositions quand vous faites cette ponction, et il faut être très disponibles pendant la quinzaine de jours qui entoure la ponction pour faire les échos, les prélèvements...

De plus, ménagez-vous sur cette période : idéalement pas d’alcool/drogues/tabac, bonne qualité de sommeil, alimentation équilibrée, activité sportive (mais éviter les sports d’impact)…

➡️ Question : si on a de l’endométriose, est-ce qu’on a “plus mal” ?

C’est possible, surtout en cas d’endométriose très inflammatoire, car il existe un risque que les follicules, alors plus gros, frottent sur des lésions. Mais ce n’est pas une évidence. D’autant plus que souvent, ces femmes sont moins sensibles et plus résistantes à la douleur.

Conseil : Discutez-en avec votre praticien, pour adapter le traitement. Il n'y a pas deux situations qui se ressemblent, chaque personne est unique et ressent les choses à sa manière.

"La gynécologie n’est pas une médecine comme une autre : ça touche à l’intime, à la pudeur" - Sophia R.

📖 Les références d’Hélène & de Sophia

BAMP Collectif : association très active sur les parcours PMA et autoconservation où vous pourrez trouver des infos intéressantes sur les centres CECOS.

FIV.fr : de bonnes explications concernant les protocoles

La Fédération des CECOS : attention, leur liste de centre n’est pas nécessairement bien à jour, mais vous pourrez tout de même y trouver des informations intéressantes

L’Agence de la Biomédecine : toutes les actualités en matière de biomédecine, ainsi que des informations concernant le parcours d’autoconservation

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